Pour commencer, easy-domiciliation.com vous présente les grandes lignes de ce statut, afin de bien comprendre les particularités qui lui sont attachées. Et, ce que vous devez savoir sur l’EURL en tout premier lieu est qu’il s’agit d’une société et que, en tant que telle, la responsabilité est limitée, comme son nom l’indique d’ailleurs.
Pour que cette responsabilité de l’associé ne soit pas engagée, il est donc nécessaire de disposer d’un capital social qui représente ainsi l’engagement du créateur. C’est ce capital qui représente une garantie vis-à-vis des créanciers.
Il n’y a pas de montant imposé mais, pour rester crédible, il devra être en parfaite adéquation avec votre entreprise et pourra être la représentation du sérieux de votre société. Il pourra d’ailleurs être effectué en numéraire, mais aussi en nature, comme du matériel, par exemple et, pour le numéraire, devra être libéré à hauteur d’au moins 20 % lors de la création.
De la même façon, une EURL nécessite la rédaction de statuts, ce qui complique légèrement les démarches, au regard d’une auto entreprise. Toutefois, il existe des statuts types dont vous pouvez bénéficier et qui comprennent toutes les obligations légales de l’EURL, à moins que vous ne souhaitiez ajouter quelques articles plus personnels.
Comme l’indique aussi sa dénomination, vous pourrez alors créer une société unipersonnelle et n’aurez pas à rechercher des actionnaires supplémentaires. La société est alors aux mains d’un gérant, personne physique, qui sera l’associé ou non. De ce fait, il sera seul décisionnaire des actions ou devra s’en remettre à l’associé.
Si le gérant est l’associé unique, il sera alors affilié à la Sécurité Sociale dans le cadre des Travailleurs non salariés et, s’il n’est pas associé, dépendra du régime général des salariés. Les cotisations sociales du premier sont de l’ordre de 45 % de sa rémunération et de 80 % pour le second, avec une plus grande protection.