C’est dès les toutes premières étapes de la création d'entreprise gratuite que les arnaqueurs peuvent commencer leur oeuvre. En effet, lors de l’inscription officielle de cette société auprès des administrations compétentes, notamment le RCS (Registre des Commerces et des Sociétés), c’est toute une procédure qui est mise en place avec, entre autres, la publication des annonces légales. Ces dernières sont consultables par tous et se révèlent, pour certains, une véritable mine d’or qui leur permettra de rentrer en contact avec les créateurs tels que vous. Ainsi, il est plus que conseillé d’être extrêmement attentif à tout ce qui est proposé, que ce soit via des courriers, des mails et même, parfois, des appels téléphoniques.
Votre entité est fraîchement créée, ou en passe de l’être, et vous avez déjà des tonnes de paperasses à traiter afin qu’elle puisse fonctionner à plein régime. Ce sont des dizaines de courriers que vous recevez. Mais, entre les sollicitations officielles et les arnaques liées à votre création d'entreprise gratuite, il vous faut faire la différence.
Souvent, parmi les toutes premières tentatives d’escroquerie que vous pourrez rencontrez : l’offre d’une prestation visant à vous faire immatriculer. Avant même de passer à la création d'entreprise gratuite, veillez donc à passer par les bons organismes. Une entité qui vous offrira, moyennant finance (en général entre 60 à 90 euros), de se charger de cette création ne doit en aucun cas retenir votre attention. Sachez que, dans le cas d’une auto-entreprise ou d’une entreprise individuelle, l’immatriculation au RCS n’est jamais facturée.
Les arnaqueurs sont malins, ils savent présenter les choses de telle manière que, si l’on ne prête pas suffisamment attention, il est facile de se faire avoir. C’est le cas, par exemple, lorsque vous recevez un simple courrier vous demandant juste de procéder à la vérification et à la validation des informations que vous avez vous-même renseignées lorsque vous avez procédé à votre création d’entreprise gratuite. Si la demande semble anodine, elle cache pourtant des petites lignes qui vous inscrivent, à votre insu, dans un quelconque annuaire qui sera incapable de vous apporter le moindre contact client. Rien ne vous est demandé lors de ce premier courrier, c’est plus tard que vous recevrez votre facture et toutes les relances si vous décidez de ne pas payer la première.
Une technique qui porte ses fruits puisque, étant donnée la petite somme engagée (généralement en dessous des 200 euros), vous payez afin d’avoir la paix sans envisager des poursuites ; une démarche qui se révélerait bien trop longue et fastidieuse pour une si petite créance, même frauduleuse.
Autre courrier qui peut vous être adressé à l’occasion de votre création d’entreprise gratuite, c’est la demande d’enregistrement de votre numéro de SIRET. Encore une démarche que, bien sûr, vous ne devez pas prendre en considération étant donné que seule l’INSEE est habilitée à effectuer cet enregistrement lors de votre immatriculation. Pour rappel, le SIRET correspond au numéro d’identification de votre société, il est composé de votre numéro SIREN suivi de 5 chiffres.
Si vous décidez, lors de votre création d’entreprise gratuite, d’opter pour un nom, une marque, qui sera pour vous une manière de vous faire connaître et reconnaître, il est évident que vous n’aurez alors aucune envie de voir votre marque être choisie par une autre société. Une protection de cette appellation devient alors nécessaire, et c’est auprès de l’INPI (Institut National de la Propriété Industrielle) que vous allez vous tourner. Après environ 6 semaines, c’est-à-dire le temps approximatif qu’il faut pour que la validation de votre nom commercial soit effectivement protégé auprès de cet institut, il est possible que vous receviez un nouveau courrier émanant de l’INPI… Lors, on vous demande de payer, encore, pour “officialiser” votre protection. C’est évidement une arnaque puisque en aucun cas l’institut ne vous demandera de payer une seconde fois pour une prestation déjà effectuée. A y regarder plus avant, vous vous rendrez certainement compte que cette nouvelle demande arrive tout droit d’un pays autre que la France.
Pour accéder à la création d’entreprise gratuite, certains optent pour la franchise. En passant par “certains” partenaires, si la création en elle-même est effectivement offerte, il faut se dédouaner de droits d’entrée exorbitants, voire de redevances ou de frais de formation. Avec un contrat établi pour plusieurs années, vous risquez de ne pouvoir réellement vivre de votre activité qu’après ces années d’engagement financier. Une prise de contact avec d’autres franchisés, une exclusivité territoriale et une étude très approfondie de votre contrat vous éviteront de vous faire avoir.
Qui dit création d’entreprise gratuite dit aussi que vous allez devoir penser à votre communication, à vous faire connaître sur le marché. Le Net regorge de milliers d’annuaires thématiques et/ou professionnels qui peuvent vous rendre ce service, mais gare à ceux qui ne feront que vous alléger de quelques dizaines, voire centaines d’euros.
Plus haut était abordé le problème de la vérification d’adresse lors de la création d’entreprise gratuite. Parmi les divers annuaires capables de tenter cette manipulation se trouvent les soi-disant annuaires professionnels. Une fois les papiers dûment remplis et renvoyés, vous recevrez les demandes de paiement pour "le montant de la somme qui figurait en petits caractères et en bas du premier document que vous avez reçu".
Mais d’autres annuaires existent, tout aussi sournois. Disposant d’acronyme capables de vous induire en erreur (EURO REG, SRI, RSI…), ils jouent volontairement sur leur ambiguïté nominale. Si, peu après votre création d’entreprise gratuite vous recevez un courrier vous stipulant “Inscrivez-vous au RSI”, il y a fort à parier que vous allez penser au Régime Social des Indépendants. En réalité il s’agira du Répertoire des Sociétés et des Indépendants, un annuaire payant.
Toute société a besoin de communiquer, que ce soit sur son activité, ses actualités, etc. Ainsi, au moment de votre création d’entreprise gratuite, de nombreuses sollicitations vous parviennent. A vous, là encore, de faire la distinction entre les propositions sérieuses, et vraiment intéressantes, et les arnaques.
Certaines entités envoient des lettres proposant des immatriculations à certains registres. C’est le cas, par exemple, du Registre Européen des Sociétés. Un courrier vous est adressé stipulant que vous devez effectuer cette démarche. Non seulement cette inscription n’est pas du tout obligatoire, mais en plus il vous en coûterait la modique somme de 250 euros pour un registre totalement inutile.
D’autres registres, légaux et réellement actifs cette fois, vous laissent entendre, de par la formulation de leur courrier, qu’une adhésion est obligatoire. C’est le cas de Info-Kbis ou Infos-Siret par exemple. Cela est faux, vous n’avez aucune obligation d’y souscrire puisque ce sont des options facultatives qui vous sont envoyées lors de votre création d’entreprise gratuite.
Si, dans les diverses démarches réalisées pour votre création d’entreprise gratuite, vous avez prévu de mettre en place un site internet, vous avez alors certainement réservé votre nom de domaine en .com ou .fr. Parmi les multiples tentatives d’arnaques, vous risquez d’être confronté à celles-ci :
Autre étape importante quand vous passer le cap de la création d’entreprise gratuite : la protection. Que ce soit en termes de santé, de vieillesse, de bâtiment, de véhicule…, vous devez vous couvrir d’un certains nombre de risques. Là encore, si beaucoup de prestataires sont très efficaces et sérieux, d’autres tentent de profiter de votre manque de connaissance en la matière pour vous faire signer des contrats.
Autres courriers qui vont vous parvenir à l’occasion de cette création d’entreprise gratuite, les différentes souscriptions à des assurances de retraite complémentaire, de mutuelle ou de prévoyance. Comme les autres, ces propositions sont présentées de telle manière qu’elles peuvent vous paraître obligatoires alors qu’elles sont facultatives. Rassurez-vous, ce n’est pas le cas. Si vous n’avez pas de salariés, une adhésion automatique sera effectuée à la caisse de retraite correspondant à votre activité. Vous n’avez donc pas à remplir ces divers formulaires qui vous seront communiqués en ce sens. Pour les adhésions aux organismes obligatoires lors de l’embauche de personnel, vous pourrez les contacter le moment venu, c’est-à-dire lorsque vous commencerez à recruter.
Autre pratique assez courante, le démarchage en porte-à-porte. Entre les abonnements révision des extincteurs, sécurité incendie ou autres, les propositions ne manquent pas. La prudence veut que vous n’acceptiez pas de signer des contrats présentés dans ces conditions. L’idéal est plutôt de prendre le temps d’analyser les besoins de la société, de comparer les offres du marché puis de choisir le prestataire qui saura répondre à vos attentes. Cela ne sera pas nécessairement à faire le jour même de votre création d’entreprise gratuite.
Heureusement, il existe des moyens de mettre à mal ces tentatives d’arnaque. Lorsque vous serez dans la déferlante de démarches qui affluent durant cette création d’entreprise gratuite, les astuces qui suivent devraient vous être très utiles.
La toute première précaution à prendre, lorsque vous recevez des courriers ou mails, est de regarder qui est l’expéditeur. Puisque les personnes mal intentionnées visent les personnes en cours de création d’entreprise gratuite en comptant sur l’accumulation des informations reçues pour réussir à semer le doute, une méfiance de tous les instants est recommandée. Ainsi vous étudierez soigneusement :
Autre détail à ne pas négliger quand prenez connaissance de documents reçus dans le cadre de la création d’entreprise gratuite, l’orthographe ainsi que toutes les petites lignes volontairement écrites de façon à ce qu’elles échappent à votre vigilance. Il ne faut surtout pas hésiter à tout scruter.
Vous pouvez aussi vous tenir informé en assistant, dans le cadre de votre création d’entreprise gratuite, à des réunions. Organisées par les Tribunaux de commerce à destination des créateurs tels que vous, tout juste inscrits au RCS, ces réunions permettent d’en apprendre plus de ces multiples tentatives d’escroquerie.
Pour ceux qui le peuvent, il est intéressant, en cas de doute, de pouvoir se tourner vers un professionnel afin de recevoir ses précieux conseils. Cela est valable non seulement lors de la création d’entreprise gratuite mais aussi tout au long de la vie de la société. Un expert comptable, par exemple, sera en mesure de vous confirmer si oui ou non vous devez vous plier à la demande de votre correspondant. En effet, en tant que spécialiste, il connaît toutes les obligations légales auxquelles vous devez vous plier et sait donc distinguer l’arnaque de la demande officielle.
Petite précaution que vous pouvez prendre lors de la mise en place de votre site internet, au-delà du choix d’un nom de domaine, la réservation des extensions utilisées en France. Effectivement, si, lors de votre création d’entreprise gratuite, vous vous placez sur un site en .com mais que vous laissez de côté les extensions restantes telles que .fr ou .org par exemple, rien ne pourra empêcher un de vos concurrents de venir se placer, avec un nom quasi identique voire identique sur une autre de ces extensions laissées libre.
Enfin, voici quelques adresses qui pourraient vous servir :
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