Souvent utilisé pour les entreprises familiales, le statut juridique de la SARL est très largement répandu. La SARL constitue une personne morale, ainsi, une obligation est faite concernant la rédaction des statuts. La constitution de ce type d’entreprise doit regrouper de 2 à 100 associés. Dans l’hypothèse où la constitution se fait sous la forme unipersonnelle, il s’agit alors d’une EURL. La législation qui encadre ce type de statut par le Code du commerce n’oblige aucun capital social minimum. L’imposition des bénéfices d’une SARL se fait à l’IS, toutefois dans certains cas, il est impossible d’opter pour une imposition à l’IR, comme pour les SARL de famille. L’EURL impose ses bénéfices à l’IR, toutefois une option à l’IS est possible, comme pour les sociétés de personnes. Au niveau du statut social des dirigeants de la SARL, si la gérance est majoritaire, le ou les dirigeants seront des TNS (Travailleurs Non Salariés), si la gérance est minoritaire ou égalitaire, le statut sera celui du régime général. Pour l’EURL, si l’associé unique est également gérant dans ce cas il est TNS, dans le cas contraire, il sera assimilé salarié. Il convient également de noter que, dorénavant, les dividendes perçus par le gérant majoritaire d’une SARL ou le gérant associé unique d’une EURL sont assujettis aux cotisations sociales. Concernant l’EURL, il convient de noter que, depuis l’entrée en vigueur de la loi Sapin 2, de décembre 2016, si l’associé unique personne physique est également le gérant, une option au régime micro-entreprise est possible.